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Compagnons de voyage, Vera Panova, 1948 - écrivain russe, U.R.S.S., roman, Collection Europe,
Compagnons de voyage, Vera Panova - roman traduit du russe par Madeleine Pérus - Collection Europe - Le sommeil ne venait pas. Danilov se leva. Il écarta le store épais, et baisse la vitre. Le lourd châssis glissa sans bruit. Tout dans ce train était de bonne qualité, bien ajusté, fait pour durer. Le moindre objet faisait plaisir à toucher. Le vent s'engouffra par la fenêtre. Le ciel et les champs étaient de cendre claire, sans couleur. Blanche nuit. parfaitement calme. L'été, cette année, était venu tard et ne ressemblait à aucun autre. Dans la journée, le soleil chauffait comme dans le midi, mais les nuits restaient froides. Danilov debout à la fenêtre était transi . Peut-être était-il resté longtemps ainsi. Il n'en savait plus rien. Il enfila sa culotte de cheval et ses bottes. Cette grosse dondon à béret plissé qui lui avait encore mis pour la nuit des pantoufles de tapis. Il aurait eu bonne mine avec une culotte de cheval lacée jusqu'aux chevilles et des pantoufles de tapis. Curieux de savoir si elle aurait affublé son mari de cette façon. Il ne fit aucune concession à l'heure nocturne. Il mit sa blouse et d'un geste sec fit grincer le cuir froid du ceinturon réglementaire. Et il prit sa casquette d'uniforme. Il fallait bien que quelqu'un donnât l'exemple au personnel. Au diable le médecin chef. éditions La Bibliothèque Française, 1948. #écrivain russe, littérature russe, #collection Europe,
Compagnons de voyage, Vera Panova - roman traduit du russe par Madeleine Pérus - Collection Europe -
Le sommeil ne venait pas. Danilov se leva. Il écarta le store épais, et baisse la vitre. Le lourd châssis glissa sans bruit. Tout dans ce train était de bonne qualité, bien ajusté, fait pour durer. Le moindre objet faisait plaisir à toucher.
Le vent s'engouffra par la fenêtre. Le ciel et les champs étaient de cendre claire, sans couleur. Blanche nuit. parfaitement calme.
L'été, cette année, était venu tard et ne ressemblait à aucun autre. Dans la journée, le soleil chauffait comme dans le midi, mais les nuits restaient froides. Danilov debout à la fenêtre était transi . Peut-être était-il resté longtemps ainsi. Il n'en savait plus rien.
Il enfila sa culotte de cheval et ses bottes. Cette grosse dondon à béret plissé qui lui avait encore mis pour la nuit des pantoufles de tapis. Il aurait eu bonne mine avec une culotte de cheval lacée jusqu'aux chevilles et des pantoufles de tapis. Curieux de savoir si elle aurait affublé son mari de cette façon.
Il ne fit aucune concession à l'heure nocturne. Il mit sa blouse et d'un geste sec fit grincer le cuir froid du ceinturon réglementaire. Et il prit sa casquette d'uniforme.
Il fallait bien que quelqu'un donnât l'exemple au personnel. Au diable le médecin chef.
éditions La Bibliothèque Française, 1948. #écrivain russe, littérature russe, #collection Europe,
Description : livre broché, couverture souple, 268 pages, format 19 cm x 12 cm. état moyen. l'intérieur du dos de couverture doit être recollé. petites taches sur la couverture.
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