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Une fille de la forêt, Simone Roger-Vercel, 1968 - Amazonie, roman sentimental, club du roman féminin,

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Une fille de la forêt, Simone Roger-Vercel - roman - Collection Club du roman féminin - - Et maintenant, Juanita, qu'allez-vous devenir ? La jeune fille, toute pâle dans sa robe noire, haussa les épaules. - Je resterai ici. Diego Penados protesta vivement : - Ce n'est pas possible. Une femme seule, jeune et jolie comme vous l'êtes, dans cette brousse... Elle l'interrompit d'un geste : - Ici au moins, j'ai un toit, un jardin. Je peux vivoter. Ailleurs je ne serais qu'une épave. Diego regarda ce qu'elle baptisait maison : ce n'était qu'une case, montée sur pilotis, avec des murs de bambous et un toit de palmes. Derrière les deux jeunes gens, la rivière clapotait doucement, une pirogue se balançait au bout de sa corde.  On apercevait, un peu plus loin, les toits d'un village indigène cerné par la jungle.  Juanita rappela : - Je suis née là, Diego. J'y ai toujours vécu. Lui la regarda en silence. Elle était grande et svelte. Ses épais cheveux sombres étaient nouées en chignon sur sa nuque, sans aucune recherche : il n'était pas question de coiffeur à Bakourou. Mais cette coiffure sévère convenait au jeune visage. Aucune n'eût mieux mis en valeur la pureté de l'ovale et la finesse des traits.  De sa mère brésilienne, Juanita tenait ses cheveux de nuit, sa taille cambrée. Mais elle avait le tient clair et les yeux bleus de son père français. C'était une très jolie fille, et Diego savait que cette beauté l'exposerait à toutes les convoitises, en ce pays perdu où les plus forts faisaient la loi.  Bakourou, le Pays-des-Arbres, était un village isolé, à l'orée de cette forêt impénétrable qu'on nomme l'Enfer Vert. Quelques cases habitées par des métis indiens, une paillote baptisée comptoir où s'arrêtaient des trafiquant de curare et de coca, des seringueros et toutes sortes de gens qui ne connaissaient pas d'autre loi que celle de la jungle.  éditions France-Empire 1968. #Amazonie, #roman féminin, #roman sentimental, #littérature sentimentale, # #roman populaire,

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Une fille de la forêt, Simone Roger-Vercel - roman - Collection Club du roman féminin - 

- Et maintenant, Juanita, qu'allez-vous devenir ? La jeune fille, toute pâle dans sa robe noire, haussa les épaules. - Je resterai ici. Diego Penados protesta vivement : - Ce n'est pas possible. Une femme seule, jeune et jolie comme vous l'êtes, dans cette brousse... Elle l'interrompit d'un geste : - Ici au moins, j'ai un toit, un jardin. Je peux vivoter. Ailleurs je ne serais qu'une épave. Diego regarda ce qu'elle baptisait maison : ce n'était qu'une case, montée sur pilotis, avec des murs de bambous et un toit de palmes. 

Elle n'avait pourtant pas l'aspect minable des habitations indigènes. On s'était ingénié à lui donner un air de coquetterie : le jardin où, à force de soins, on avait réussi à faire pousser une pelouse, les grandes jarres pleines de fleurs, les attendrissants petits rideaux tendus derrière les fenêtres sans vitres, tout cela trahissait la présence d'une femme. 

Derrière les deux jeunes gens, la rivière clapotait doucement, une pirogue se balançait au bout de sa corde. 

On apercevait, un peu plus loin, les toits d'un village indigène cerné par la jungle. 

Juanita rappela : - Je suis née là, Diego. J'y ai toujours vécu. Lui la regarda en silence. Elle était grande et svelte. Ses épais cheveux sombres étaient nouées en chignon sur sa nuque, sans aucune recherche : il n'était pas question de coiffeur à Bakourou. Mais cette coiffure sévère convenait au jeune visage. Aucune n'eût mieux mis en valeur la pureté de l'ovale et la finesse des traits. 

De sa mère brésilienne, Juanita tenait ses cheveux de nuit, sa taille cambrée. Mais elle avait le tient clair et les yeux bleus de son père français.

C'était une très jolie fille, et Diego savait que cette beauté l'exposerait à toutes les convoitises, en ce pays perdu où les plus forts faisaient la loi. 

Bakourou, le Pays-des-Arbres, était un village isolé, à l'orée de cette forêt impénétrable qu'on nomme l'Enfer Vert. Quelques cases habitées par des métis indiens, une paillote baptisée comptoir où s'arrêtaient des trafiquant de curare et de coca, des seringueros et toutes sortes de gens qui ne connaissaient pas d'autre loi que celle de la jungle.

 éditions France-Empire 1968. #Amazonie, #roman féminin, #roman sentimental, #littérature sentimentale, # #roman populaire,

Description : livre relié, couverture cartonnée, 221 pages. format 18,5 cm x 12 cm. bon état intérieur, rousseurs sur la couverture.

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