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Voici ton maître, Marcel Prévost, 1930 - roman d'amour,
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Voici ton maître, Marcel Prévost, de l'Académie Française - (1862-1941) - "Le sujet ? Il s'agit du jeune homme moderne en présence de la femme. Il existe en ce moment, je crois, des centaines de Rolands en France, ni meilleurs ni pires, ni plus ni moins intelligents, et concevant à la façon de Roland l'amour, l'honneur, la sensibilité, l'argent. Roland s'inscrit parmi ceux qui offrent tous les caractères spécifiques de leur époque, sans presque rien y ajouter d'individuel. Et ce modèle, bien que courant, me paraît si intéressant, si différent du modèle ancien, que je m'étonne d'être le premier à essayer de le dépeindre." (Marcel Prévost) "Quand j'avais treize ans, et même un peu moins, mon institutrice s'appelait Mlle Gertrude Hoffner. Elle était née sur les rives du Rhin, près de Mannheim. C'était une fille longue, avec des membres lourds, un visage blafard et une chevelure d'un blond commun. Nous faisions bon ménage, parce qu'elle m'obéissait assez bien et qu'elle admirait sincèrement mon physique et surtout mon esprit. Elle m'assurait, par exemple, que j'avais le talent d'écrire et m'exhortait à devenir "une autre George Sand". Elle-même, grande liseuse de romans, passait une partie de ses nuits, tout comme la dame de Nohant, à en composer. Sous son impulsion, je m'y essayai moi-même. Autour de moi, la vie était traditionnelle, organisée, bourgeoisement cossue, mais simple et sérieuse. Au contraire, mes manuscrits d'alors racontaient des aventure romanesques, situées dans un monde que la fantaisie la plus effrénée gouvernait." Les éditions de France 1930 - #roman, #jeunes gens 1930,
Voici ton maître, Marcel Prévost, de l'Académie Française - (1862-1941) -
"Le sujet ? Il s'agit du jeune homme moderne en présence de la femme. Il existe en ce moment, je crois, des centaines de Rolands en France, ni meilleurs ni pires, ni plus ni moins intelligents, et concevant à la façon de Roland l'amour, l'honneur, la sensibilité, l'argent. Roland s'inscrit parmi ceux qui offrent tous les caractères spécifiques de leur époque, sans presque rien y ajouter d'individuel. Et ce modèle, bien que courant, me paraît si intéressant, si différent du modèle ancien, que je m'étonne d'être le premier à essayer de le dépeindre." (Marcel Prévost)
"Quand j'avais treize ans, et même un peu moins, mon institutrice s'appelait Mlle Gertrude Hoffner. Elle était née sur les rives du Rhin, près de Mannheim. C'était une fille longue, avec des membres lourds, un visage blafard et une chevelure d'un blond commun. Nous faisions bon ménage, parce qu'elle m'obéissait assez bien et qu'elle admirait sincèrement mon physique et surtout mon esprit. Elle m'assurait, par exemple, que j'avais le talent d'écrire et m'exhortait à devenir "une autre George Sand". Elle-même, grande liseuse de romans, passait une partie de ses nuits, tout comme la dame de Nohant, à en composer.
Sous son impulsion, je m'y essayai moi-même. Autour de moi, la vie était traditionnelle, organisée, bourgeoisement cossue, mais simple et sérieuse. Au contraire, mes manuscrits d'alors racontaient des aventure romanesques, situées dans un monde que la fantaisie la plus effrénée gouvernait."
Les éditions de France 1930 - #roman, #jeunes gens 1930,
Description : livre broché, couverture souple, 351 pages, format 19 cm x 12 cm. bon état intérieur, petite usure du dos de couverture.
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Voici ton maître, Marcel Prévost, de l'Académie Française - (1862-1941) - "Le sujet ? Il s'agit du jeune homme moderne en présence de la femme. Il existe en ce moment, je crois, des centaines de Rolands en France, ni meilleurs ni pires, ni plus ni moins intelligents, et concevant à la façon de Roland l'amour, l'honneur, la sensibilité, l'argent. Roland s'inscrit parmi ceux qui offrent tous les caractères spécifiques de leur époque, sans presque rien y ajouter d'individuel. Et ce modèle, bien que courant, me paraît si intéressant, si différent du modèle ancien, que je m'étonne d'être le premier à essayer de le dépeindre." (Marcel Prévost) "Quand j'avais treize ans, et même un peu moins, mon institutrice s'appelait Mlle Gertrude Hoffner. Elle était née sur les rives du Rhin, près de Mannheim. C'était une fille longue, avec des membres lourds, un visage blafard et une chevelure d'un blond commun. Nous faisions bon ménage, parce qu'elle m'obéissait assez bien et qu'elle admirait sincèrement mon physique et surtout mon esprit. Elle m'assurait, par exemple, que j'avais le talent d'écrire et m'exhortait à devenir "une autre George Sand". Elle-même, grande liseuse de romans, passait une partie de ses nuits, tout comme la dame de Nohant, à en composer. Sous son impulsion, je m'y essayai moi-même. Autour de moi, la vie était traditionnelle, organisée, bourgeoisement cossue, mais simple et sérieuse. Au contraire, mes manuscrits d'alors racontaient des aventure romanesques, situées dans un monde que la fantaisie la plus effrénée gouvernait." Les éditions de France 1930 - #roman, #jeunes gens 1930,