L'accordeur aveugle, Marcel Prévost, 1932 -...
Les hommes en blanc, T1, André Soubiran, 1949 -...

Georges à Paris, Camille Pert, 1917 - music-hall,

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Georges à Paris, Camille Pert (de son vrai nom Louise-Hortense Grille, 1863-1952) - "Bien qu'il fit encore grand jour dehors, toute l'électricité donnait au sous-sol du music-hall de Montmartre, où l'on dansait éperdûment. Au fond, sur la petite scène décorée de plantes vertes, un orchestre considérable de Tyroliens gras, blonds en uniforme gris-vert, ceinture brillante, genoux nus sous la culotte courte, plume de faisan au feutre, répandait un flot de musique puissant. Tout autour de la piste carrée de parquet ciré où des couples serrés dansaient les tangos et les maxixes, le pourtour à deux étages était comble de consommateurs aux petites tables. Dans le passage réservé entre elles, un courant épais de promeneurs ne cessait de circuler. La musique couvrait entièrement le bruit des conversations. D'ailleurs, même lorsqu'elle s'arrêtait pendant de courts instants, les danses se succédant presque ininterrompues, nul tapage ne montait de cette foule alanguie, morte de volupté vicieuse, de lassitude suprême des corps et des esprits." éditions La Renaissance du Livre (sans date, 1917 ou 1920) - #femme écrivain, #music hall, 

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Georges à Paris, Camille Pert (de son vrai nom Louise-Hortense Grille, 1863-1952)

"Bien qu'il fit encore grand jour dehors, toute l'électricité donnait au sous-sol du music-hall de Montmartre, où l'on dansait éperdûment.

Au fond, sur la petite scène décorée de plantes vertes, un orchestre considérable de Tyroliens gras, blonds en uniforme gris-vert, ceinture brillante, genoux nus sous la culotte courte, plume de faisan au feutre, répandait un flot de musique puissant.

Tout autour de la piste carrée de parquet ciré où des couples serrés dansaient les tangos et les maxixes, le pourtour à deux étages était comble de consommateurs aux petites tables. Dans le passage réservé entre elles, un courant épais de promeneurs ne cessait de circuler.

La musique couvrait entièrement le bruit des conversations. D'ailleurs, même lorsqu'elle s'arrêtait pendant de courts instants, les danses se succédant presque ininterrompues, nul tapage ne montait de cette foule alanguie, morte de volupté vicieuse, de lassitude suprême des corps et des esprits."

éditions La Renaissance du Livre (sans date, 1917 ou 1920) - #femme écrivain, #music hall

Description : livre broché, couverture souple,  344 pages, format 19 cm x 12 cm. état moyen, intérieur correct mais la couverture est abimée. 

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