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Le tour du Monde en 80 jours, Jules Verne, 1951 - course autour du monde, voyages, bibliothèque verte, couverture verte

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Le tour du Monde en quatre-vingts jours, Jules Verne  -illustrations d'Albert Brent - Collection Bibliothèque Verte. "En l'année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-Row, Burlington Gardens, - maison dans laquelle Sheridan mourut en 1816, - était habitée par Phileas Fogg, Esq., l'un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu'il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l'attention. A l'un des plus grands orateurs qui honorent l'Angleterre, succédait donc ce Phileas Fogg, personnage énigmatique, dont on ne savait rien, sinon que c'était un fort galant homme et l'un des plus beaux gentlemen de la haute société anglaise.  On disait qu'il ressemblait à Byron, - par la tête, car il était irréprochable quant aux pieds, - mais un Byron à moustaches et à favoris, un Byron impassible, qui aurait vécu mille ans sans vieillir. (...) Avait-il voyagé ? C'était probable, car personne ne possédait mieux que lui la carte du monde. Il n'était endroit si reculé dont il ne parût avoir connaissance spéciale. Quelquefois, mais en peu de mots, brefs et clairs, il redressait les mille propos qui circulaient dans le club au sujet des voyageurs perdus ou égarés ; il indiquait les vraies probabilités, et ses paroles s'étaient trouvées souvent comme inspirées par une seconde vue tant l'événement finissait toujours par les justifier. C'était un homme qui avait dû voyager partout, - en esprit, tout au moins."  éditions Hachette, 1951.  #voyages à travers le monde, #aventures XIXe siècle, #course autour du monde, #roman de Jules Verne, #bibliothèque verte,  #aventures jeunesse,  #littérature jeunesse,  

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Le tour du Monde en quatre-vingts jours, Jules Verne  -illustrations d'Albert Brent - Collection Bibliothèque Verte.

"En l'année 1872, la maison portant le numéro 7 de Saville-Row, Burlington Gardens, - maison dans laquelle Sheridan mourut en 1816, - était habitée par Phileas Fogg, Esq., l'un des membres les plus singuliers et les plus remarqués du Reform-Club de Londres, bien qu'il semblât prendre à tâche de ne rien faire qui pût attirer l'attention.

A l'un des plus grands orateurs qui honorent l'Angleterre, succédait donc ce Phileas Fogg, personnage énigmatique, dont on ne savait rien, sinon que c'était un fort galant homme et l'un des plus beaux gentlemen de la haute société anglaise. 

On disait qu'il ressemblait à Byron, - par la tête, car il était irréprochable quant aux pieds, - mais un Byron à moustaches et à favoris, un Byron impassible, qui aurait vécu mille ans sans vieillir.

Anglais, à coup sûr, Phileas Fogg n'était peut-être pas Londoner. On ne l'avait jamais vu ni à la Bourse ni à la Banque, ni dans aucun des comptoirs de la Cité. Ni les bassins ni les docks de Londres n'avaient jamais reçu un navire ayant pour armateur Phileas Fogg. Ce gentleman ne figurait dans aucun comité d'administration. Son nom n'avait jamais retentit dans un collège d'avocats, ni au Temple, ni à Lincoln's-Inn,. Jamais il ne plaida ni à la Cour du chancelier, ni au Banc de la Reine, ni à l'Echiquier, ni en Cour ecclésiastique. Il n'était ni industriel, ni négociant, ni marchand, ni agriculteur. (...)

Phileas Fogg était membre du Reform-Club, et voilà tout. (...) En somme rien de moins communicatif que ce gentleman. Il parlait aussi peu que possible, et semblait d'autant plus mystérieux qu'il était silencieux. Cependant sa vie était à jour, mais ce qu'il faisait était si mathématiquement toujours la même chose, que l'imagination, mécontente, cherchait au-delà.

Avait-il voyagé ? C'était probable, car personne ne possédait mieux que lui la carte du monde. Il n'était endroit si reculé dont il ne parût avoir connaissance spéciale. Quelquefois, mais en peu de mots, brefs et clairs, il redressait les mille propos qui circulaient dans le club au sujet des voyageurs perdus ou égarés ; il indiquait les vraies probabilités, et ses paroles s'étaient trouvées souvent comme inspirées par une seconde vue tant l'événement finissait toujours par les justifier. C'était un homme qui avait dû voyager partout, - en esprit, tout au moins." 

éditions Hachette, 1951.  #voyages à travers le monde, #aventures XIXe siècle, #course autour du monde, #roman de Jules Verne, #bibliothèque verte,  #aventures jeunesse,  #littérature jeunesse,  

Description : livre relié, couverture cartonnée, 254 pages. format 17 cm x 12 cm. état correct, rousseurs dans la marge des quatre premières pages, et trois autres pages. 

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