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Le vrai goût de la vie, Michel Jeury, 1988 - Périgord, 2e guerre mondiale, trahison, enfance

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Le vrai goût de la vie, Michel Jeury - roman -

1944 : l'année la plus longue pour les Lerouge, "métayers du château" dans un village du Périgord, Jordas. Il y a le père, rongé par la maladie, la mère, Emilie, belle jeune femme un peu fantasque, mal aimée dans le pays, et Vincent. Vincent a onze ans. Il est vif, malin, un rien chapardeur ; petit animal sauvage, toujours cavalant à travers les collines et les combes, toujours aux aguets, il voit tout, il sait tout. Où se situe le camp des résistants, nombreux dans les bois d'alentour ; où sont cachées des armes dans le grenier. Il pressent des relations obscures entre l'oncle Fred et sa mère, entre Renaud Chabellac, le chef de la Résistance dans le canton, et sa mère... Et ainsi, à travers le regard de l'enfant agile, c'est tout un monde secret, des fermes au château et à la petite ville voisine, Saint-Veillant, qui s'anime. Parfois on voit surgir une petite colonne allemande. Ainsi l'oncle Fred est tué. A-t-il été dénoncé, et par qui ? Tout le monde soupçonne tout le monde. Et si c'était Emilie ? A saint-Veillant, Renaud Chabellac échappe sans trop de difficultés - trop facilement ? - à la Gestapo. Là aussi, on parle... Vincent ne percera jamais tous les mystères de ce temps des "passions et des haines", ni même ceux qui entourent sa mère, l'étrange et fascinante Emilie. Il aura seulement appris que la vie a le goût des kakis, ces petits fruits qu'on appelait alors les "oranges de guerre", délicieux lorsqu'on y mord, âcres comme du fer quand on a fini de les mâcher. Tout un pays, tout un temps : seul un homme du Périgord et un romancier confirmé, seul Michel Jeury pouvait écrire ce roman-là, qui sonne juste et vrai comme une histoire vécue. éditions Robert Laffont 1988 #Périgord, #Saint-Veillant, #guerre 1939 1945, #trahison, #Résistance, #regard d'enfant, #enfance,

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Le vrai goût de la vie, Michel Jeury - roman -

1944 : l'année la plus longue pour les Lerouge, "métayers du château" dans un village du Périgord, Jordas. Il y a le père, rongé par la maladie, la mère, Emilie, belle jeune femme un peu fantasque, mal aimée dans le pays, et Vincent.

Vincent a onze ans. Il est vif, malin, un rien chapardeur ; petit animal sauvage, toujours cavalant à travers les collines et les combes, toujours aux aguets, il voit tout, il sait tout. Où se situe le camp des résistants, nombreux dans les bois d'alentour ; où sont cachées des armes dans le grenier. Il pressent des relations obscures entre l'oncle Fred et sa mère, entre Renaud Chabellac, le chef de la Résistance dans le canton, et sa mère... Et ainsi, à travers le regard de l'enfant agile, c'est tout un monde secret, des fermes au château et à la petite ville voisine, Saint-Veillant, qui s'anime.

Parfois on voit surgir une petite colonne allemande. Ainsi l'oncle Fred est tué. A-t-il été dénoncé, et par qui ? Tout le monde soupçonne tout le monde. Et si c'était Emilie ? A saint-Veillant, Renaud Chabellac échappe sans trop de difficultés - trop facilement ? - à la Gestapo. Là aussi, on parle... Vincent ne percera jamais tous les mystères de ce temps des "passions et des haines", ni même ceux qui entourent sa mère, l'étrange et fascinante Emilie. Il aura seulement appris que la vie a le goût des kakis, ces petits fruits qu'on appelait alors les "oranges de guerre", délicieux lorsqu'on y mord, âcres comme du fer quand on a fini de les mâcher.

Tout un pays, tout un temps : seul un homme du Périgord et un romancier confirmé, seul Michel Jeury pouvait écrire ce roman-là, qui sonne juste et vrai comme une histoire vécue. 

éditions Robert Laffont 1988.  #Périgord, #Saint-Veillant, #guerre 1939 1945, #trahison, #Résistance, #regard d'enfant, #enfance,

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