Les lèvres nues, France Huser, 1988 - crime, roman d'amour
Les lèvres nues, France Huser - roman - La quête des images, pour être exquise, n'en est pas moins dangereuse. Enfant, Laura Alpiani s'ingéniait à guetter le bonheur sous le vernis des cartes postales. Il lui suffirait, pensait-elle, de soulever cette mince pellicule glacée qui les recouvre et elle entrerait enfin dans le rêve. Laura rencontre un homme, Gilles. Il sera son maître. Celui qui possède. Celui qui enseigne. Avec lui, les tricheries deviennent jeu, le vol plaisanterie. Avec lui, toujours asservie au jeu des images, elle se fera meurtrière, crime et acte d'amour se mêlant. Les lèvres nues, c'est le monde sans fard, qui se décolore sous les propos froids des témoins, qui s'aiguise sous les reflets des néons, que la nuit n'éteint jamais. La prison, un procès, un verdict bientôt. Qu'importe ! Si Laura a tué la caissière aux ongles rouges, au moins a-t-elle eu l'illusion, l'espace d'un instant, d'échapper à la solitude de l'amour même. Un auteur qui sait écrire la sensualité en une impudeur si pure soulignait la critique lors de la parution de la Chambre ouverte. Un don qui s'affirme une fois de plus dans un roman dont les suspenses révèlent un nouvel aspect du talent de l'auteur de la Maison du désir. Editions du Seuil, 1988. #crime, #roman d'amour,
Les lèvres nues, France Huser - roman - La quête des images, pour être exquise, n'en est pas moins dangereuse. Enfant, Laura Alpiani s'ingéniait à guetter le bonheur sous le vernis des cartes postales. Il lui suffirait, pensait-elle, de soulever cette mince pellicule glacée qui les recouvre et elle entrerait enfin dans le rêve.
Laura rencontre un homme, Gilles. Il sera son maître. Celui qui possède. Celui qui enseigne. Avec lui, les tricheries deviennent jeu, le vol plaisanterie. Avec lui, toujours asservie au jeu des images, elle se fera meurtrière, crime et acte d'amour se mêlant.
Les lèvres nues, c'est le monde sans fard, qui se décolore sous les propos froids des témoins, qui s'aiguise sous les reflets des néons, que la nuit n'éteint jamais.
La prison, un procès, un verdict bientôt. Qu'importe ! Si Laura a tué la caissière aux ongles rouges, au moins a-t-elle eu l'illusion, l'espace d'un instant, d'échapper à la solitude de l'amour même.
Un auteur qui sait écrire la sensualité en une impudeur si pure soulignait la critique lors de la parution de la Chambre ouverte. Un don qui s'affirme une fois de plus dans un roman dont les suspenses révèlent un nouvel aspect du talent de l'auteur de la Maison du désir.
Editions du Seuil, 1988. #crime, #roman d'amour,
Description : livre broché, couverture souple, 188 pages, format 20,5 cm x 14 cm. bon état intérieur, tache d'ancienne humidité sur la tranche.