Le château de l'aïeule, ou ce que peut l'éducation chrétienne, Henri Van Looy, 1900 - roman, littérature chrétienne
Le château de l'aïeule, ou ce que peut l'éducation chrétienne, Henri Van Looy (1830-?) "Vers la fin d'une belle journée du mois de mai, une famille prenait le frais sous de verdoyants lilas, dont les fleurs répandaient dans l'atmosphère au doux parfum Déjà le rossignol faisait entendre ses premiers chants : tantôt vifs, rapides, ils semblaient l'expression d'un sentiment impétueux ; tantôt plus lents, plus prolongés, ils inspiraient une sorte de mélancolie, et rappelaient un souvenir de deux humanistes, assis auprès de leur vénérable aïeule, les plaintes de la triste Philomène. Ces réminiscences du Prince des poètes latins, et plusieurs autres réflexions, vinrent bien se présenter à l'esprit de Jules et d'Alfred de Péreux, petit-fils de la comtesse de Saint-Benoït, mais ils n'osaient, en quelque sorte, se les communiquer, et leur âme naïve semblait craindre de laisser échapper une des agréables sensations qu'ils éprouvaient au milieu de ce calme de la nature, interrompu seulement par le chantre mélodieux de nos forêts. (...) Cette dame respectable était une de ces femmes au caractère fortement trempé, à l'âme courageuse. On trouvait en elle ce que l'on cherche en vain dans bien des hommes ; aussi avait-elle, sans courber le front, traversé les orages de la révolution française; et, malgré ses soixante-treize ans, elle était encore l'appui de sa famille par ses conseils pleins de sagesse et de rigueur" éditions H. et L. Casterman, Paris Tournai (sans date, vers 1880/1900 - Nouvelle édition - #éducation chrétienne, #bibliothèque des familles, #roman,
Le château de l'aïeule, ou ce que peut l'éducation chrétienne, Henri Van Looy (1830-?)
"Vers la fin d'une belle journée du mois de mai, une famille prenait le frais sous de verdoyants lilas, dont les fleurs répandaient dans l'atmosphère au doux parfum Déjà le rossignol faisait entendre ses premiers chants : tantôt vifs, rapides, ils semblaient l'expression d'un sentiment impétueux ; tantôt plus lents, plus prolongés, ils inspiraient une sorte de mélancolie, et rappelaient un souvenir de deux humanistes, assis auprès de leur vénérable aïeule, les plaintes de la triste Philomène. Ces réminiscences du Prince des poètes latins, et plusieurs autres réflexions, vinrent bien se présenter à l'esprit de Jules et d'Alfred de Péreux, petit-fils de la comtesse de Saint-Benoït, mais ils n'osaient, en quelque sorte, se les communiquer, et leur âme naïve semblait craindre de laisser échapper une des agréables sensations qu'ils éprouvaient au milieu de ce calme de la nature, interrompu seulement par le chantre mélodieux de nos forêts. (...)
Cette dame respectable était une de ces femmes au caractère fortement trempé, à l'âme courageuse. On trouvait en elle ce que l'on cherche en vain dans bien des hommes ; aussi avait-elle, sans courber le front, traversé les orages de la révolution française; et, malgré ses soixante-treize ans, elle était encore l'appui de sa famille par ses conseils pleins de sagesse et de rigueur"
éditions H. et L. Casterman, Paris Tournai (sans date, vers 1880/1900 - Nouvelle édition - #éducation chrétienne, #bibliothèque des familles, #roman,
Description : livre relié, couverture cartonnée, 139 pages, format 24 cm x 15,5 cm. bon état. petite déchirure des coiffes de tête et de queue du dos de couverture.