Les Robinsons français ou la Nouvelle-Calédonie, J. Morlent, 1861 - naufragé en mer, tribus indigènes Nouvelle-Calédonie
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Les Robinsons français ou la Nouvelle-Calédonie, J. Morlent, Mon père écrit à Liverpool pour se mettre en quête d'un navire. Un de ses correspondants lui recommanda l'Anna, beau et solide trois-mâts qui, sous la conduite du capitaine Burns, avait fait plus de dix voyages dans les mers du Sud et surtout dans les régions australiennes. Aussitôt nous quittâmes le Havre. (...) Trois jours après notre départ d'Opoulou nous abordions à l'île Futuna, et nous entrions dans l'anse Singavi. Le capitaine nous dit que cette île était naguère encore réputée pour la férocité de ses habitants ; un des chefs de Futuna fit servir un jour à ses convives quatorze cadavres rôtis d'ennemis qu'il avait tués dans une île voisine. Le christianisme est venu adoucir et même changer entièrement les mœurs et les habitudes de ces peuplades anthropophages. Il y a peu d'années les missionnaires catholiques, à qui revient l'honneur de ces conversions, furent témoins du massacre d'un de leurs pieux coopérateurs, le Père Chenet, qui, ayant baptisé le fils du roi de l'île après l'avoir instruit des vérités du christianisme, fut assommé à coups de massue." éditions Mame et Cie, Tours 1861. #Nouvelle-Calédonie, #indigènes Calédonie, #anthropophages, #aventures en mer, #roman d'aventure, #naufragé en mer, #Robinson Crusoé, #aventures jeunesse, #littérature jeunesse.
Les Robinsons français ou la Nouvelle-Calédonie, J. Morlent, Conservateur de la Bibliothèque publique du Havre - Collection Bibliothèque des Ecoles Chrétiennes -
"La Nouvelle-Calédonie est une grand île des mers du Sud dont le gouvernement français a pris possession récemment. Elle n'est connue encore que très imparfaitement. La description que nous en avons faite est du capitaine Vaultier, petit-fils du contre-amiral Vaultier, une de nos illustrations maritimes du siècle dernier. Le capitaine Vaultier a séjourné à plusieurs reprises dans la Nouvelle-Calédonie; il a eu de fréquents rapports avec ces pieux missionnaires français qui les premiers ont planté l'étendard de la croix sur cette terre, arrosée de leur sang et souillée par l'anthropophagie. Bientôt cette île, qui renferme d'immenses richesses végétales et minérales, sera le but de nombreuses émigrations françaises; c'est pourquoi nous nous sommes attaché à ne jamais franchir les limites de la vérité dans la description de ce curieux pays. Tout ce qui tient à ses productions naturelles, aux mœurs, aux usages, aux préjugés de ses habitants, est digne de la plus grande confiance." (J. Morlent) -
"J'avais seize ans et demi lorsque mon père, honorable négociant du Havre, me fit quitter mes études classiques et sortir du collège de cette ville pour rentrer dans la maison paternelle. (...)
- Tu restes avec moi, tu seras négociant, un des plus riches de la place. - Oh! non! je veux voyager. - Et quelles contrées du globe veux-tu visiter ? - Les plus éloignées, mon père. - Le frère de ta mère remplit dans la Nouvelle-Hollande, des fonctions élevées. Traverser six mille lieus de mer! Mais l'Australie est un pays à voir, c'est encore la moins fréquentée et la moins connue de toutes les régions de la Terre. (...)
Mon père écrit à Liverpool pour se mettre en quête d'un navire. Un de ses correspondants lui recommanda l'Anna, beau et solide trois-mâts qui, sous la conduite du capitaine Burns, avait fait plus de dix voyages dans les mers du Sud et surtout dans les régions australiennes. Aussitôt nous quittâmes le Havre. (...)
Trois jours après notre départ d'Opoulou nous abordions à l'île Futuna, et nous entrions dans l'anse Singavi. Le capitaine nous dit que cette île était naguère encore réputée pour la férocité de ses habitants ; un des chefs de Futuna fit servir un jour à ses convives quatorze cadavres rôtis d'ennemis qu'il avait tués dans une île voisine. Le christianisme est venu adoucir et même changer entièrement les mœurs et les habitudes de ces peuplades anthropophages. Il y a peu d'années les missionnaires catholiques, à qui revient l'honneur de ces conversions, furent témoins du massacre d'un de leurs pieux coopérateurs, le Père Chenet, qui, ayant baptisé le fils du roi de l'île après l'avoir instruit des vérités du christianisme, fut assommé à coups de massue."
éditions Mame et Cie, Tours 1861. #Nouvelle-Calédonie, #indigènes Nouvelle-Calédonie, #naufragé en mer, #anthropophages, #aventures en mer, #roman d'aventure, #Robinson Crusoé, #aventures jeunesse, #littérature jeunesse.
Description : livre relié, couverture avec plats cartonnés dominotés dos toilé, 236 pages. format 21,5 cm x 13 cm, état moyen, beaucoup de rousseurs.
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