Les parrains de Francette, S. Ducamp, 1927 - histoires d'enfants 1900
3,50 €
Tax included
Les parrains de Francette, S. Ducamp - A la descente de la voiture qui les amenait de la gare, Colette et Jacques Devauquiers firent assaut de vitesse, leur vieille bonne s'essouflant à les suivre. Brusquement, Colette arrêta son frère sur une marche: "Tu sais, Toto, dit-elle, c'est mal ce que nous faisons, la pauvre Mélanie ne peut pas courir comme nous; maman ne sera pas contente! - Bah! riposta son frère avec désinvolture, - il ne s'embarrassait pas pour si peu, - maman sera bien trop contente de nous revoir pour penser tout de suite à Mélanie, et cela lui laissera le temps de souffler. Et moi je serai si, si ravi de la retrouver! Pense donc, Colette, deux grands mois sans voir notre petite maman! C'est à en perdre la tête de bonheur! Voyons, dis que tu es contente! - Moi, je suis heureuse, heureuse!" déclara Colette la voix assourdie, car elle était aussi calme que son frère était exubérant. Ses impressions n'en étaient pas moins profondes pour cela; elle le montra quand, la porte de l'appartement ouverte, leur mère, Mme Devauquiers, apparut sur le seuil, les bras étendus et, comme l'avait fort bien supposé son sagace petit garçon, Jacques, dit Toto, ne pensant uniquement qu'à ses enfants, ce qui laissait tout le temps à la pauvre Mélanie de retrouver son souffle; En attendant, elle serrait contre elle, enfermant entre ses bras, d'un même geste, la blonde Colette aux yeux bleus et Toto avec sa tête brune toute frisée, ceux qui dans la vie allaient toujours ensemble comme un petit attelage bien dressé. éditions Maison Alfred Mame et Fils Tours 1927. #littérature jeunesse, #enfants 1900,
Les parrains de Francette, S. Ducamp - A la descente de la voiture qui les amenait de la gare, Colette et Jacques Devauquiers firent assaut de vitesse, leur vieille bonne s'essouflant à les suivre.
Brusquement, Colette arrêta son frère sur une marche: "Tu sais, Toto, dit-elle, c'est mal ce que nous faisons, la pauvre Mélanie ne peut pas courir comme nous; maman ne sera pas contente! - Bah! riposta son frère avec désinvolture, - il ne s'embarrassait pas pour si peu, - maman sera bien trop contente de nous revoir pour penser tout de suite à Mélanie, et cela lui laissera le temps de souffler. Et moi je serai si, si ravi de la retrouver! Pense donc, Colette, deux grands mois sans voir notre petite maman! C'est à en perdre la tête de bonheur! Voyons, dis que tu es contente! - Moi, je suis heureuse, heureuse!" déclara Colette la voix assourdie, car elle était aussi calme que son frère était exubérant.
Ses impressions n'en étaient pas moins profondes pour cela; elle le montra quand, la porte de l'appartement ouverte, leur mère, Mme Devauquiers, apparut sur le seuil, les bras étendus et, comme l'avait fort bien supposé son sagace petit garçon, Jacques, dit Toto, ne pensant uniquement qu'à ses enfants, ce qui laissait tout le temps à la pauvre Mélanie de retrouver son souffle; En attendant, elle serrait contre elle, enfermant entre ses bras, d'un même geste, la blonde Colette aux yeux bleus et Toto avec sa tête brune toute frisée, ceux qui dans la vie allaient toujours ensemble comme un petit attelage bien dressé.
éditions Maison Alfred Mame et Fils Tours 1927. #littérature jeunesse, #enfants 1900,
Description : livre relié, couverture cartonnée, 187 pages, format 25 cm x 17 cm. état correct, quelques taches d'acidité.
6430
1 Item
16 other products in the same category:
Les parrains de Francette, S. Ducamp - A la descente de la voiture qui les amenait de la gare, Colette et Jacques Devauquiers firent assaut de vitesse, leur vieille bonne s'essouflant à les suivre. Brusquement, Colette arrêta son frère sur une marche: "Tu sais, Toto, dit-elle, c'est mal ce que nous faisons, la pauvre Mélanie ne peut pas courir comme nous; maman ne sera pas contente! - Bah! riposta son frère avec désinvolture, - il ne s'embarrassait pas pour si peu, - maman sera bien trop contente de nous revoir pour penser tout de suite à Mélanie, et cela lui laissera le temps de souffler. Et moi je serai si, si ravi de la retrouver! Pense donc, Colette, deux grands mois sans voir notre petite maman! C'est à en perdre la tête de bonheur! Voyons, dis que tu es contente! - Moi, je suis heureuse, heureuse!" déclara Colette la voix assourdie, car elle était aussi calme que son frère était exubérant. Ses impressions n'en étaient pas moins profondes pour cela; elle le montra quand, la porte de l'appartement ouverte, leur mère, Mme Devauquiers, apparut sur le seuil, les bras étendus et, comme l'avait fort bien supposé son sagace petit garçon, Jacques, dit Toto, ne pensant uniquement qu'à ses enfants, ce qui laissait tout le temps à la pauvre Mélanie de retrouver son souffle; En attendant, elle serrait contre elle, enfermant entre ses bras, d'un même geste, la blonde Colette aux yeux bleus et Toto avec sa tête brune toute frisée, ceux qui dans la vie allaient toujours ensemble comme un petit attelage bien dressé. éditions Maison Alfred Mame et Fils Tours 1927. #littérature jeunesse, #enfants 1900,