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Les saints vont en enfer, Gilbert Cesbron, 1952...

L'épervier de Maheux, Jean Carrière, 1972 - Cévennes, rigueur paysanne, désertification des campagnes

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L'épervier de Maheux, Jean Carrière - Roman - Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire. Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; sel à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou. Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier. Jean Carrière s'affirme comme un nouveau grand romancier de la nature.  éditions Jean-Jacques Pauvert 1972#Cévennes, #désertification campagnes, #mort du monde paysan, #homme contre la nature, #solitude paysans, #épervier, #vie recluse, #roman pas cher

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L'épervier de Maheux, Jean Carrière - Roman - Au-dessus de Mazel-de-Mort, lorsqu'on atteint le hameau de Maheux, commencent les hautes solitudes : les torrents disparaissent, les sources tarissent, les étendues tristes et sans arbres moutonnent à l'infini. Brûlant ou glacial, le climat confère à toutes les saisons quelque chose de sinistre et de menaçant : voilà le Haut-Pays des Cévennes, terre huguenote. Les vieux meurent, les fermes sont abandonnées les unes après les autres, les enfants quittent le pays : voilà son histoire.

Le père mort, Samuel, son frère, descendu à la ville, Abel Reilhan reste seul, dernier parmi les derniers habitants de ces landes inanimées ; sel à piéger les grives ou à tirer le lièvre, seul à glaner les châtaignes ou à couper le bois mort, seul enfin à défier l'ingratitude du ciel et de la terre, du fond du puits qu'il creuse pour faire jaillir une eau qui n'existe pas. Provocation singulière irrémédiablement vouée à l'échec, combat à l'image de celui qu'il mène contre cet épervier dont le tournoiement incessant l'ensorcelle. Pari perdu d'avance : Abel mourra fou.

Jean Carrière, qui connaît admirablement le pays qu'il décrit, nous rend perceptible l'atmosphère tragique d'une France anachronique qui meurt non loin de nous. Il le fait avec toutes les ressources de ce lyrisme bien particulier. Jean Carrière s'affirme comme un nouveau grand romancier de la nature. 

éditions Jean-Jacques Pauvert 1972. #Cévennes, #désertification campagnes, #mort du monde paysan, #homme contre la nature, #solitude paysans, #épervier, #vie recluse, #roman pas cher

Description : livre broché, couverture souple, 365 pages, format 22 cm x 14 cm. bon état.

9938
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