L'intoxiquée de Pigalle, T5 Les Carnets du Commandant René, 1953 - truands 1950, trafic de cocaïne, roman policier

L'intoxiquée de Pigalle, Commandant René - Tome 5 des Carnets du Commandant René -  "- Eh bien ! moi, je te dis qu'"Espoir IV" passera le poteau les doigts dans le nez ! - Eh ! couillon. tu veux dire les sabots dans le nez  -  Fais ce que tu voudras, mon pote  En attendant, tu peux te fier à mon tuyau : j'le tiens d'un jockey. - Oui, et ton bourrin sera dans les choux, comme d'habitude  Non.. je ne mets pas un sou cette fois ! - Tant pis pour toi, Armand, tu ne pourras pas dire que j't'ai pas tuyauté ! - Alors, sur qui qu'tu mises ? - "Surprise IV", dans la troisième. - Non, mais tu crois au père Noël, ma parole  C'est une pouliche qu'aura huit kilos d'handicap.. et puis elle est montée par Patterson. Tu sais bien que depuis trois mois il n'a pas réussi à se faufiler même dans les placés. (...) Monsieur Emile faisait sa tournée des habitués du bar des Trois Alouettes. Récoltant de-ci de-là un pari pour lequel il ne donnait qu'un petit bout de papier, il revenait s'asseoir sur une des banquettes rembourrées entourant un guéridon et, entre le siège et le dossier, glissait l'inscription des paris. De manière que, si les flics opéraient une rafle, on ne trouvât rien sur lui. Si l'un des policiers plongeait sa main dans la cachette et en retirait les "slips", il ouvrirait de grands yeux étonnés et dirait : "Ah bah  Qui est-ce qui a bien pu fourrer ça là ? et bien entendu, monsieur Emile était innocent, tel un bébé à la mamelle." 

Sadri, gros trafiquant de narco, dépose, au bar des Alouettes, comme il est convenu, un colis contenant deux kilos de cocaïne.. une véritable fortune. Marco, le barman, s’éloigne quelques instants du bar, et, pendant son absence, Rosa, la barmaid, remet le paquet à une femme venue le réclamer. Dès son retour dans la salle Marco s’aperçoit que Rosa s’est trompée de paquet et a remis la drogue à une inconnue. Le gang est affolé et part à la recherche d’une prostituée connue sous le sobriquet de l’intoxiquée de Pigalle. La substitution des paquets donne lieu à différents règlements de comptes, car les deux factions rivales se soupçonnent réciproquement.

L’inspecteur Bryand, de la Brigade des narcos, a vent de… l’incident et se met en quête, secondé par l’inspecteur Reynard. Les indicateurs lancent les policiers sur de fausses pistes qui, sans être négligeables, ne représentent pas la grosse affaire. 

Toute la faune des trafiquants, distributeurs, intoxiqués de produits hypnotiques, sont surveillés par les deux gangs ennemis et par les inspecteurs. 

Un tuyau parvient aux oreilles des policiers ; le paquet a été retiré du bar et serait entre les mains d’une fille surnommée l’intoxiquée de Pigalle, mais elle a disparu. 

Dans la chambre de bonne qu’elle occupait, on trouve le cadavre d’un homme habilement camouflé : c’était Rico, tenancier d’un bouge. Arrestation mouvementée des habitués. Les interrogatoires sont décevants, l’intoxiquée échappe à toutes les recherches. 

La police, les bandes rivales, les gangs, les trafiquants au petit ou grand pied s’entre-déchirent, les veilles querelles renaissent, les anciennes rancunes se renouvellent, la course aux millions est ouverte. 

Enfin, les inspecteurs, par d’habiles déductions et recoupements basés sur le fait que la drogue n’est pas en circulation, décèlent le pot aux roses. 

Leur découverte est sensationnelle et va déclencher dans le haut du gratin le tragique règlement de comptes. 

Le vice, la corruption, les pervers, les intoxiqués, les érotiques et les esclaves de la drogue, toute une faune qui gravite autour de la fatale poudre blanche.

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Description : livre broché cousu, couverture souple, 220 pages. bon état. une petite tache sur la couverture.