Le hasard est Maître, Ralph Corbedanne, 1947 - science fiction 1940, suppression du hasard
Le hasard est maître, Ralph Corbedanne - roman de science fiction - Le voyageur qui a manqué le rapide du matin pour la ôte d'Azur se morfond toujours en se résignant, bon gré mal gré, à monter dans l'express qui le conduira, dans la soirée, à Monte Carlo. (...) Pour ne pas manquer à cette logique impérieuse, Yves le Moriel dormait. Dans une vague somnolence, il avait récapitulé les étapes du programme qu'il s'étaie fixé, programme peu banal s'il en fut et taillé à sa mesure. Car à vingt-huit ans, le jeune ingénieur, nanti d'une santé de fer et d'une volonté inébranlable, n'avait pas dédaigné s'attaquer à un problème dont la solution restait toujours incertaine. Son intelligence et son érudition, remarquables il faut l'avouer, s'étaient butées devant cette énigme formidable en même temps mathématique, physique et humaine : le hasard... Calculateur précis, objecteur ès mathématiques, notre voyageur n'entrevoyait encore l'existence qu'à travers une équation à un multiple nombre de degrés. Comme beaucoup de ses semblables, il ne pouvait admettre que des principes exacts, calculés, définis; Si l'on ajoute que ses profondes connaissances en sciences physiques dépassaient, en puissance, celles de ses compagnons d'études, on comprendra pourquoi ceux-ci l'avaient surnommé Le dictateur vectoriel. éditions Les Livres Nouveaux 1947. #roman d'anticipation, #roman fantastique, #science-fiction, #futur imaginé en 1940, #suppression du hasard, #formules mathématiques, #invention.
Le hasard est maître, Ralph Corbedanne - roman de science fiction - Le voyageur qui a manqué le rapide du matin pour la ôte d'Azur se morfond toujours en se résignant, bon gré mal gré, à monter dans l'express qui le conduira, dans la soirée, à Monte Carlo.
Mais il se peut que la lenteur du parcours, le bercement du wagon et le martellement monotone des roues l'enveloppent d'une douce torpeur. Lorsque l'on est seul dans un compartiment de première classe, cet irrésistible assoupissement débute dans des zones bien déterminées : entre La Ciotat et Bandol, généralement. Le paysage est flou, sans aspérités, trop calme ; rien ne vient arrêter cette chute rapide dans l'abstraction.
Pour ne pas manquer à cette logique impérieuse, Yves le Moriel dormait. Dans une vague somnolence, il avait récapitulé les étapes du programme qu'il s'étaie fixé, programme peu banal s'il en fut et taillé à sa mesure. Car à vingt-huit ans, le jeune ingénieur, nanti d'une santé de fer et d'une volonté inébranlable, n'avait pas dédaigné s'attaquer à un problème dont la solution restait toujours incertaine. Son intelligence et son érudition, remarquables il faut l'avouer, s'étaient butées devant cette énigme formidable en même temps mathématique, physique et humaine : le hasard...
Calculateur précis, objecteur ès mathématiques, notre voyageur n'entrevoyait encore l'existence qu'à travers une équation à un multiple nombre de degrés. Comme beaucoup de ses semblables, il ne pouvait admettre que des principes exacts, calculés, définis; Si l'on ajoute que ses profondes connaissances en sciences physiques dépassaient, en puissance, celles de ses compagnons d'études, on comprendra pourquoi ceux-ci l'avaient surnommé Le dictateur vectoriel. (...) "Cependant les titres flamboyants de l'article de tête leur donnèrent la mesure de l'imagination et de la puissance d'information du reporter : "Une Révolution à Monte-Carlo. Un jeune ingénieur français découvre un rayon qui supprime le hasard. La ruine des établissements de jeu. Une manifestation monstre. La troupe intervient".
éditions Les Livres Nouveaux 1947. #roman d'anticipation, #roman fantastique, #science-fiction, #futur imaginé en 1940, #suppression du hasard, #formules mathématiques, #invention.
Description : livre broché cousu, couverture souple, 147 pages. bon état. une petite déchirure en marge sur l'avant-dernière page.