Mes 126 gosses, Juliette Pary, 1946 - colonie de vacances, enfance 1945, roman
Mes 126 gosses, Juliette Pary - En ouvrant le livre de Juliette Pary, dès la première page, on ne peut s'empêcher de sourire. Au mur du réfectoire de la colonie de vacances garni de fleurs fraîches, flamboie cette pancarte toute neuve "Soyons toujours heureux". On n'attend plus que les gosses. "O Line comme nous allons les dorloter, les débarbouiller, les peigner, les border le soir dans leurs petits lits". Pourtant, de bons sentiments, les acteurs adultes de ce livre n'en sont pas exempts, et c'est peut-être là leur faiblesse, justement, car leurs bons sentiments sont faits de beaucoup de naïveté et d'inexpérience. D'ailleurs l'expérience a été trop courte et nous n'avons pas l'impression que ces éducateurs amateurs aient appris beaucoup. Ils ont été trop attentifs à eux-mêmes, à leur petit groupe, et on ne sent pas qu'ils aient sérieusement pensé au comportement de ces enfants vis-à-vis d'eux. La clé du livre de Juliette Pary qui, par ailleurs, est d'une lecture agréable comme celle d'un excellent reportage vécu, est autre part sans doute. éditions Flammarion 1946. #colonie de vacances, #éducateurs, #roman épuisé, #littérature jeunesse, #enfants 1945, #éducation.
Mes 126 gosses, Juliette Pary - En ouvrant le livre de Juliette Pary, dès la première page, on ne peut s'empêcher de sourire. Au mur du réfectoire de la colonie de vacances garni de fleurs fraîches, flamboie cette pancarte toute neuve "Soyons toujours heureux". On n'attend plus que les gosses.
"O Line comme nous allons les dorloter, les débarbouiller, les peigner, les border le soir dans leurs petits lits".
Cette exclamation, témoignage de bonnes intentions et de bonne volonté 'une sorte d'amour maternel pour tous les gosses qui vont venir là, ouvre une ère de difficultés sans nombre, et, il faut l'avouer, qui aboutit à un demi échec.
Heureusement, le premier souci de l'équipe est de préserver son unité morale contre les petites intrigues dont les enfants deviennent l'enjeu et le prétexte. L'auteur-héroïne du récit a su avec beaucoup de finesse analyser la position et les conflits de ces adultes, entre eux, et avec les enfants. Et son livre, d'un bout à l'autre, s'il est permis de s'exprimer ainsi, pourrait être cette prière :
"Mon Dieu, protégez-nous des bons sentiments, des bonnes œuvres et des dames patronnesses."
Pourtant, de bons sentiments, les acteurs adultes de ce livre n'en sont pas exempts, et c'est peut-être là leur faiblesse, justement, car leurs bons sentiments sont faits de beaucoup de naïveté et d'inexpérience. D'ailleurs l'expérience a été trop courte et nous n'avons pas l'impression que ces éducateurs amateurs aient appris beaucoup. Ils ont été trop attentifs à eux-mêmes, à leur petit groupe, et on ne sent pas qu'ils aient sérieusement pensé au comportement de ces enfants vis-à-vis d'eux. La clé du livre de Juliette Pary qui, par ailleurs, est d'une lecture agréable comme celle d'un excellent reportage vécu, est autre part sans doute.
éditions Flammarion 1946. #colonie de vacances, #éducateurs, #roman épuisé, #littérature jeunesse, #enfants 1945, #éducation.
Description : livre broché cousu, 330 pages. format 19 cm x 12 cm. état correct : pages jaunies, couverture déchirée. tampon sur la page de garde, petite inscription sur la page d'avant-titre.
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