Julius et Isaac, Patrick Besson, 1992 - roman
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Julius et Isaac, Patrick Besson - roman - Julius Bloch et moi, nous ne nous sommes jamais entendus. Je ne dis pas que nous ne nous ressemblions pas, ni même que nous n'étions pas attirés l'un par l'autre. Nous avions des points communs (l'origine juive, le Parti, le cinéma, l'amour des femmes et des cigares, le même mépris pour le poker, ce qui était, à Hollywood, bien plus grave que d'avouer des penchants homosexuels), et il était rare que l'un d'entre nous fît quelque chose - un film, un meeting politique ou une party - sans se demander ce que l'autre en penserait. Ce qu'il y a de pénible dans le fait de ne pas aimer quelqu'un, c'est qu'on pense beaucoup plus à lui que si on l'aimait - et il m'arrivait de décider d'aimer Bloch rien que pour me débarrasser de lui. éditions Albin Michel, 1992. #romans français.
Julius et Isaac, Patrick Besson - roman - Julius Bloch et moi, nous ne nous sommes jamais entendus. Je ne dis pas que nous ne nous ressemblions pas, ni même que nous n'étions pas attirés l'un par l'autre. Nous avions des points communs (l'origine juive, le Parti, le cinéma, l'amour des femmes et des cigares, le même mépris pour le poker, ce qui était, à Hollywood, bien plus grave que d'avouer des penchants homosexuels), et il était rare que l'un d'entre nous fît quelque chose - un film, un meeting politique ou une party - sans se demander ce que l'autre en penserait. Ce qu'il y a de pénible dans le fait de ne pas aimer quelqu'un, c'est qu'on pense beaucoup plus à lui que si on l'aimait - et il m'arrivait de décider d'aimer Bloch rien que pour me débarrasser de lui.
éditions Albin Michel, 1992. #romans français.
Description : livre broché, couverture souple, 241 pages. format 22,5 cm x 14,5 cm. bon état.
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Julius et Isaac, Patrick Besson - roman - Julius Bloch et moi, nous ne nous sommes jamais entendus. Je ne dis pas que nous ne nous ressemblions pas, ni même que nous n'étions pas attirés l'un par l'autre. Nous avions des points communs (l'origine juive, le Parti, le cinéma, l'amour des femmes et des cigares, le même mépris pour le poker, ce qui était, à Hollywood, bien plus grave que d'avouer des penchants homosexuels), et il était rare que l'un d'entre nous fît quelque chose - un film, un meeting politique ou une party - sans se demander ce que l'autre en penserait. Ce qu'il y a de pénible dans le fait de ne pas aimer quelqu'un, c'est qu'on pense beaucoup plus à lui que si on l'aimait - et il m'arrivait de décider d'aimer Bloch rien que pour me débarrasser de lui. éditions Albin Michel, 1992. #romans français.