Mort et vivant, Charles Barzel, 1946 - roman d'amour, témoignage d'outre-tombe
Mort et vivant, Charles Barzel - roman - Je suis mort, et je vis, sans l'avoir prévu ni souhaité. Ceux que je coudoie chaque jour, dont j'étais hier le semblable, se font de la vie, de la mort, l'imagination la plus vaine. Malgré toutes les bibles du monde, leurs dieux ne les ont guère éclairés. Je m'appelle Périclès Mandzioutis. Ce nom, gravé aujourd'hui sur une tombe du cimetière Montmartre, est encore chéri par ma mère, mon père, le banquier Nicolas Mandzioutis, mon frère Constantin et Irène, ma sœur. Si rapide que soit le naufrage des réputations artistiques, peut-être évoquera-t-il un souvenir chez quelques uns de ceux qui liront ces lignes. J'ai été célèbre dans le monde musical, comme pianiste. J'ai donné à Paris, et ailleurs, des concerts fêtés du public et bien accueillis par la presse. L'héroïne de ce livre, celle à qui j'ai dû de mourir, Thaïssa Maribian, est universellement connue. Son violon, sa beauté ont conquis les cœurs. Qui n'a applaudi le virtuose ou n'a été séduit par la femme ? Il suffisait de voir les yeux d'une salle quand elle apparaissait et quand elle partait. C'était pourtant dans les miens, je suppose, que son image se présentait la plus radieuse. Je n'i jamais pu voir surgir sans une joie quasi douloureuse, à force de passion contenue, cette mince idole syrienne aux yeux verts et au teint mat. Je l'aimais éperdument. Je n'étais pas le seul. Un autre, un Français, un Breton, sans cesse se dressait sur ma route, paraissait âprement la poursuivre. Tout le drame est venu de là. Mais il faut qu'en détail je vous raconte. éditions Self, Société d'éditions littéraires françaises, 1946. #éditions épuisées, #romans d'amour, #mort, #témoignage d'outre-tombe, #écrivain français, #éditions Self.
Mort et vivant, Charles Barzel - roman - Je suis mort, et je vis, sans l'avoir prévu ni souhaité. Ceux que je coudoie chaque jour, dont j'étais hier le semblable, se font de la vie, de la mort, l'imagination la plus vaine. Malgré toutes les bibles du monde, leurs dieux ne les ont guère éclairés. Je m'appelle Périclès Mandzioutis. Ce nom, gravé aujourd'hui sur une tombe du cimetière Montmartre, est encore chéri par ma mère, mon père, le banquier Nicolas Mandzioutis, mon frère Constantin et Irène, ma sœur. Si rapide que soit le naufrage des réputations artistiques, peut-être évoquera-t-il un souvenir chez quelques uns de ceux qui liront ces lignes. J'ai été célèbre dans le monde musical, comme pianiste. J'ai donné à Paris, et ailleurs, des concerts fêtés du public et bien accueillis par la presse. L'héroïne de ce livre, celle à qui j'ai dû de mourir, Thaïssa Maribian, est universellement connue. Son violon, sa beauté ont conquis les cœurs. Qui n'a applaudi le virtuose ou n'a été séduit par la femme ? Il suffisait de voir les yeux d'une salle quand elle apparaissait et quand elle partait. C'était pourtant dans les miens, je suppose, que son image se présentait la plus radieuse. Je n'i jamais pu voir surgir sans une joie quasi douloureuse, à force de passion contenue, cette mince idole syrienne aux yeux verts et au teint mat. Je l'aimais éperdument. Je n'étais pas le seul. Un autre, un Français, un Breton, sans cesse se dressait sur ma route, paraissait âprement la poursuivre. Tout le drame est venu de là. Mais il faut qu'en détail je vous raconte.
éditions Self, Société d'éditions littéraires françaises, 1946. #éditions épuisées, #romans d'amour, #mort, #témoignage d'outre-tombe, #écrivain français, #éditions Self.
Description : livre broché cousu, couverture souple, 214 pages. format 18,5 cm x 12 cm. état intérieur correct, quelques petites rousseurs d'acidité. couverture tachée.