L'oeil géant, Max Ehrlich, 1951 - roman d'anticipation, apocalypse, science fiction 1950
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L'œil géant, Max Ehrlich - roman The Big Eye adapté de l'américain par Charles Bourhis - Collection L'énigme, romans extraordinaires -
"Il était onze heures du soir, ce 16 novembre de l'année 1960. Le grand avion stratosphérique qui se dirigeait cap à l'est en provenance de Californie commençait lentement à perdre de la hauteur. David Hughes eut un léger frisson en contemplant les sièges vides qui bâillaient devant lui tout le long du pont inférieur. Dans quelques minutes, l'avion piquerait du nez et entamerait sa longue glissade en direction de l'aéroport d'Idlewild. Et ce serait bientôt New York. Il allait retrouver Carol.New York. Bizarre comme les gens ne parlaient plus de la grande ville qu'à voix étouffée, ces temps-ci. David se rappelait l'air stupéfait de l'employé du bureau des passages de Lindbergh Filed à San Diego, il y avait quelque cinq heures. "New York ?" L'homme avait répété les deux mots d'une voix sidérée, comme s'il doutait de ce qu'il venait d'entendre. (...) On devait commencer à s'agiter, en ce moment, là-bas, chez lui, sur le sommet plat de la montagne isolée de Palomar, à deux mille mètres au-dessus du Pacifique. La coupole incurvée de l'observatoire ne tarderait pas à s'ouvrir out grande et les puissants moteurs électriques aux mouvements délicats comme ceux d'une horloge, se mettraient à bourdonner d'un instant à l'autre, pour amener l'Œil Géant, en position convenable et pour le pointer vers le ciel dans l'air cristallin, si transparent, de la Californie. L'Œil Géant, c'était le télescope à réflecteur de cinq mètres, le plus grand qui fût au monde - une nouvelle gigantesque d'acier et de verre - auquel un bâtiment de quinze étages servait d'armature." éditions Hachette 1951. #roman d'anticipation, #science fiction, #the Big Eye, #Charles Bourhis, #science fiction 1950, #apocalypse, #roman d'aventure, #agent-secret, #roman policier.
L'œil géant, Max Ehrlich - roman The Big Eye adapté de l'américain par Charles Bourhis - Collection L'énigme, romans extraordinaires -
"Il était onze heures du soir, ce 16 novembre de l'année 1960. Le grand avion stratosphérique qui se dirigeait cap à l'est en provenance de Californie commençait lentement à perdre de la hauteur. David Hughes eut un léger frisson en contemplant les sièges vides qui bâillaient devant lui tout le long du pont inférieur. Frisson qui comportait une sorte de soulagement. En dehors de l'hôtesse de l'air, il était l'unique occupant de l'immense cabine luxueuse aménagée dans le ventre de l'appareil, où soixante-dix passagers pouvaient s'étaler à l'aise. C'avait été une étrange expérience que de voguer ainsi tout seul pendant près de trois cents milles. Dans quelques minutes, l'avion piquerait du nez et entamerait sa longue glissade en direction de l'aéroport d'Idlewild. Et ce serait bientôt New York. Il allait retrouver Carol.
New York. Bizarre comme les gens ne parlaient plus de la grande ville qu'à voix étouffée, ces temps-ci. David se rappelait l'air stupéfait de l'employé du bureau des passages de Lindbergh Filed à San Diego, il y avait quelque cinq heures. "New York ?" L'homme avait répété les deux mots d'une voix sidérée, comme s'il doutait de ce qu'il venait d'entendre. (...) Lorsqu'il était monté à bord, l'hôtesse de l'air, elle-même, une petite rousse aux gestes vifs, l'avait considéré, la mine ébahie, comme s'il était un peu fou. (...)
On devait commencer à s'agiter, en ce moment, là-bas, chez lui, sur le sommet plat de la montagne isolée de Palomar, à deux mille mètres au-dessus du Pacifique. La coupole incurvée de l'observatoire ne tarderait pas à s'ouvrir out grande et les puissants moteurs électriques aux mouvements délicats comme ceux d'une horloge, se mettraient à bourdonner d'un instant à l'autre, pour amener l'Œil Géant, en position convenable et pour le pointer vers le ciel dans l'air cristallin, si transparent, de la Californie. L'Œil Géant, c'était le télescope à réflecteur de cinq mètres, le plus grand qui fût au monde - une nouvelle gigantesque d'acier et de verre - auquel un bâtiment de quinze étages servait d'armature."
Que vient faire David Hughes à New York en cette nuit tragique de novembre I960 ? Le jeune astronome tente-t-il de soustraire à la mort Carol, sa fiancée ?
La guerre est imminente. La guerre totale. Les deux hémisphères se dressent déjà l'un contre l'autre. Déjà d'étranges phénomènes sont signalés de toutes parts : des immeubles s'effondrent, la terre tremble, les avions désorientés se perdent. Il faut être fou pour s'aventurer dans l'immense ville menacée. Fou... ou bien amoureux. Ou bien être chargé d'une mission secrète..
éditions Hachette 1951. #roman d'anticipation, #science fiction, #the Big Eye, #Charles Bourhis, #science fiction 1950, #apocalypse, #roman d'aventure, #agent-secret, #roman policier.
Description : livre broché, couverture souple, 254 pages, format 17,5 cm x 11,5 cm. bon état intérieur. pages jaunies. petite déchirure de la couverture ave une tache.
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L'œil géant, Max Ehrlich - roman The Big Eye adapté de l'américain par Charles Bourhis - Collection L'énigme, romans extraordinaires -
"Il était onze heures du soir, ce 16 novembre de l'année 1960. Le grand avion stratosphérique qui se dirigeait cap à l'est en provenance de Californie commençait lentement à perdre de la hauteur. David Hughes eut un léger frisson en contemplant les sièges vides qui bâillaient devant lui tout le long du pont inférieur. Dans quelques minutes, l'avion piquerait du nez et entamerait sa longue glissade en direction de l'aéroport d'Idlewild. Et ce serait bientôt New York. Il allait retrouver Carol.New York. Bizarre comme les gens ne parlaient plus de la grande ville qu'à voix étouffée, ces temps-ci. David se rappelait l'air stupéfait de l'employé du bureau des passages de Lindbergh Filed à San Diego, il y avait quelque cinq heures. "New York ?" L'homme avait répété les deux mots d'une voix sidérée, comme s'il doutait de ce qu'il venait d'entendre. (...) On devait commencer à s'agiter, en ce moment, là-bas, chez lui, sur le sommet plat de la montagne isolée de Palomar, à deux mille mètres au-dessus du Pacifique. La coupole incurvée de l'observatoire ne tarderait pas à s'ouvrir out grande et les puissants moteurs électriques aux mouvements délicats comme ceux d'une horloge, se mettraient à bourdonner d'un instant à l'autre, pour amener l'Œil Géant, en position convenable et pour le pointer vers le ciel dans l'air cristallin, si transparent, de la Californie. L'Œil Géant, c'était le télescope à réflecteur de cinq mètres, le plus grand qui fût au monde - une nouvelle gigantesque d'acier et de verre - auquel un bâtiment de quinze étages servait d'armature." éditions Hachette 1951. #roman d'anticipation, #science fiction, #the Big Eye, #Charles Bourhis, #science fiction 1950, #apocalypse, #roman d'aventure, #agent-secret, #roman policier.