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Etau sans pitié, Paul Kenny, 1956 - espionnage, Fleuve Noir, polar, roman policier,

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Etau sans pitié, Paul Kenny - collection Espionnage,  publicisation mensuelle numéro 97 - "Le silence qui régnait dans la petite pièce avait quelque chose d'inhabituel, une sorte de douceur douillette et confortable qui faisait songer aux matins d'hiver du temps jadis. Dehors, il y avait une brume blanchâtre où s'estompaient les bruits et les couleurs. Le froid mettait aux fenêtres de Paris des rideaux de buée que la lumière des lampes faisait palpiter. Comme par miracle, le téléphone n'avait plus sonné depuis une demi-heure. Penché sur sa table de travail, le vieux achevait la rédaction d'une note. Sa main courte et massive galopait sur le papier, s'arrêtait un instant, puis repartait.  Francis Coplan, affalé dans un antique fauteuil, les jambes croisées, le regard rêveur, fumait paisiblement une Gitane. Il aimait de plus en plus ce modeste bureau, avec ses meubles désuets, ses murs sales, ses classeurs poussiéreux. Chaque fois qu'il s'y retrouvait, au retour d'une mission, il se sentait comme un bateau qui retrouve son coin de port et savoure le plaisir sans histoire d'être sain et sauf après la tempête.  Le Veiux murmura soudain, sans lever la tête : - Je vous demande une minute de patience encore. Je termine... - Oh, allez-y, dit Coplan. Je ne suis pas pressé. Je suis en vacances. (...) Coplan ne put s'empêcher de sourire en réalisant qu'il éprouvait de l'affection pour son patron. En voilà un qui se fichait bien de la galerie, du tam-tam publicitaire, des combines d'influence et des tripotages politiques."  éditions Fleuve Noir 1956 - #vieux roman policier, #espionnage, #Fleuve noir, #polar, #paul Kenny, #roman d'espionnage, #roman policier, 

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Etau sans pitié, Paul Kenny - collection Espionnage,  publicisation mensuelle numéro 97 -

"Le silence qui régnait dans la petite pièce avait quelque chose d'inhabituel, une sorte de douceur douillette et confortable qui faisait songer aux matins d'hiver du temps jadis. Dehors, il y avait une brume blanchâtre où s'estompaient les bruits et les couleurs. Le froid mettait aux fenêtres de Paris des rideaux de buée que la lumière des lampes faisait palpiter.

Comme par miracle, le téléphone n'avait plus sonné depuis une demi-heure. Penché sur sa table de travail, le vieux achevait la rédaction d'une note. Sa main courte et massive galopait sur le papier, s'arrêtait un instant, puis repartait. 

Francis Coplan, affalé dans un antique fauteuil, les jambes croisées, le regard rêveur, fumait paisiblement une Gitane. Il aimait de plus en plus ce modeste bureau, avec ses meubles désuets, ses murs sales, ses classeurs poussiéreux. Chaque fois qu'il s'y retrouvait, au retour d'une mission, il se sentait comme un bateau qui retrouve son coin de port et savoure le plaisir sans histoire d'être sain et sauf après la tempête. 

Le Veiux murmura soudain, sans lever la tête : - Je vous demande une minute de patience encore. Je termine... - Oh, allez-y, dit Coplan. Je ne suis pas pressé. Je suis en vacances. (...) Coplan ne put s'empêcher de sourire en réalisant qu'il éprouvait de l'affection pour son patron. En voilà un qui se fichait bien de la galerie, du tam-tam publicitaire, des combines d'influence et des tripotages politiques."

éditions Fleuve Noir 1956 - #vieux roman policier, #espionnage, #Fleuve noir, #polar, #paul Kenny, #roman d'espionnage, #roman policier, 

Description : format livre de poche, 221 pages. état moyen : quelques rousseurs sur quelques pages. 

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