La passion cathare, les fils de l'orgueil, T1, Michel Peyramaure - Occitanie, Languedoc, Cathares, XIIIe siècle, Famot,
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La passion cathare, Les Fils de l'orgueil, Tome 1, Michel Peyramaure - roman - Belle reliure, couverture simili-cuir estampé d'or, sur papier bouffant. "C'était une odeur bouleversante. Elle venait on ne savait d'où : peut-être de cette bergerie perdue dans les ajoncs, peut-être de ce moulin tassé sous les saules, peut-être d'un village qu'on ne voyait pas encore mais où ce chemin conduisait sûrement. Une odeur indéfinissable : feu de bois ou viande grillée, avec des relents pestilentiels. Il semblait venir aussi par bouffées, de plus loin, des pétillements de cris et de rires, mais ce pouvait bien n'être qu'une illusion car toute la campagne n'était qu'un murmure de criquets et de cigales brassé par des foucades de vent bleu. Et pourtant, en prêtant bien l'oreille... Dominique frémit : des hérétiques étaient peut-être en train de faire griller des moines. S'il n'avançait pas plus vite il risquerait d'arriver trop tard et de ne pouvoir éviter le pire." Le Languedoc vivait heureux, en ces premières années du XIIIe siècle. Du Lauraguais jusqu'au Rhône, dans les belles et opulentes cités de Toulouse, de Carcassonne, de Narbonne, de Béziers, de Montpellier, d'Albi, dans les châteaux ou fleurissaient les cours d'amour, régnaient un air de légèreté et de liberté, un bonheur de vivre qui contrastaient avec la rudesse des pays du nord de la Loire - la France de Philippe Auguste et de ces grands barons qui ne rêvaient que batailles et conquêtes. C'est de là, précisément, que, dans l'été de l'année 1209, déferla le malheur : l'armée innombrable des croisés que le pape Innocent III lançait sur le Midi pour en extirper l'hérésie cathare. Du massacre de Béziers au bûcher de Montségur, le calvaire du Languedoc allait durer trente-cinq ans.. éditions Famot, Genève. #Languedoc, #XIIIe siècle, #Cathares, #hérétiques, #occitanie, #roman historique,
La passion cathare, Les Fils de l'orgueil, Tome 1, Michel Peyramaure - roman - Belle reliure, couverture simili-cuir estampé d'or, sur papier bouffant.
"C'était une odeur bouleversante. Elle venait on ne savait d'où : peut-être de cette bergerie perdue dans les ajoncs, peut-être de ce moulin tassé sous les saules, peut-être d'un village qu'on ne voyait pas encore mais où ce chemin conduisait sûrement. Une odeur indéfinissable : feu de bois ou viande grillée, avec des relents pestilentiels. Il semblait venir aussi par bouffées, de plus loin, des pétillements de cris et de rires, mais ce pouvait bien n'être qu'une illusion car toute la campagne n'était qu'un murmure de criquets et de cigales brassé par des foucades de vent bleu. Et pourtant, en prêtant bien l'oreille... Dominique frémit : des hérétiques étaient peut-être en train de faire griller des moines. S'il n'avançait pas plus vite il risquerait d'arriver trop tard et de ne pouvoir éviter le pire."
Le Languedoc vivait heureux, en ces premières années du XIIIe siècle. Du Lauraguais jusqu'au Rhône, dans les belles et opulentes cités de Toulouse, de Carcassonne, de Narbonne, de Béziers, de Montpellier, d'Albi, dans les châteaux ou fleurissaient les cours d'amour, régnaient un air de légèreté et de liberté, un bonheur de vivre qui contrastaient avec la rudesse des pays du nord de la Loire - la France de Philippe Auguste et de ces grands barons qui ne rêvaient que batailles et conquêtes. C'est de là, précisément, que, dans l'été de l'année 1209, déferla le malheur : l'armée innombrable des croisés que le pape Innocent III lançait sur le Midi pour en extirper l'hérésie cathare. Du massacre de Béziers au bûcher de Montségur, le calvaire du Languedoc allait durer trente-cinq ans.
C'est cette et terrible histoire, jamais effacée, que Michel Peyramaure a entrepris de nous conter. Tous les personnages sont là : Raymond IV de Toulouse, le vicomte Trencavel, le légat Pierre de Castelnau, Dominique de Guzman, l'abbé Arnaud-Amaury de Montfort, et les "croyants" et les "bonshommes", les seigneurs occitans et les chevaliers français, et les pèlerins et les ribauds, en foule. Célèbres ou inconnus, historiques ou non, ils animent cette vaste fresque de leurs passions, de leurs amours et de leur foi.
La passion cathare constitue le roman vrai de l'Occitanie martyre. Elle comprend deux tomes : Les fils de l'orgueil et Les citadelles ardentes.
éditions Famot, Genève. #Languedoc, #XIIIe siècle, #Cathares, #hérétiques, #occitanie, #roman historique,
Description : livre relié, couverture simili-cuir, 297 pages. format 20 cm x 13,5 cm. très bon état.
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