Raphaëla de Mérans, Victorine Monniot - journal d'une jeune femme, bibliothèque des jeunes filles
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Raphaëla de Mérans, Victorine Monniot (1824-1880) -Histoire d'une jeune femme qui n'a pas voulu de conseils - collection Bibliothèque des Jeunes Filles D.S.G Dieu seul garde - "Le cahier de maroquin brun - Devant une magnifique table en laque du Japon, placée près d'une fenêtre donnant sur un vaste jardin, une jeune fille est assise. A voir l'immobilité persistante de son attitude - la tête penchée; les yeux si fixement attachés sur un même point, que les longs cils des paupières abaissés projettent sur les joues une ombre permanente; - on serait tenté de croire qu'elle s'est endormie. Mais à travers ce demi-voile l'œil brille et la main agitée, convulsive, tourne rapidement les feuillets d'un épais cahier posés sur la table. Le jeune fille lit. (...) Ce que lit Albertine dans sa fraîche toilette de printemps, sous le vif rayon du soleil qui se joue dans sa noire chevelure et dore la tapisserie rose de sa chambre de jeune fille, c'est une confession. La confession d'une morte. D'une morte qui fut la jeune fille, elle aussi; jeune fille belle, élégante, adulée autant qu'Albertine. D'une morte qu'Albertine semble faire revivre tant ce sont les mêmes traits, le même air, le même son de voix. On croit revoir celle qui tomba si jeune encore dans la nuit glacée du tombeau; Celle qui avait nom Raphaëla comtesse de Mérans; la fille unique des nobles et riches seigneurs espagnols, le duc et la duchesse de Salas d'Areva. Cette morte était la mère d'Albertine, et le récit que contient le cahier de maroquin brun fut tracé pour Albertine par la main maternelle, durant les heures d'angoisses de sa longue et cruelle maladie. " éditions Librairie Catholique de Perisse Frères, BHourguet-Calas Successeur, Paris ( sans date, fin XIXe siècle) - huitième édition - #bourgeoise XIXe siècle, #Bibliothèque des Jeunes filles,
Raphaëla de Mérans, Victorine Monniot (1824-1880) - collection Bibliothèque des Jeunes Filles D.S.G Dieu seul garde -Histoire d'une jeune femme qui n'a pas voulu de conseils -
"Le cahier de maroquin brun - Devant une magnifique table en laque du Japon, placée près d'une fenêtre donnant sur un vaste jardin, une jeune fille est assise. A voir l'immobilité persistante de son attitude - la tête penchée; les yeux si fixement attachés sur un même point, que les longs cils des paupières abaissés projettent sur les joues une ombre permanente; - on serait tenté de croire qu'elle s'est endormie. Mais à travers ce demi-voile l'œil brille et la main agitée, convulsive, tourne rapidement les feuillets d'un épais cahier posés sur la table. Le jeune fille lit. (...)
Ce que lit Albertine dans sa fraîche toilette de printemps, sous le vif rayon du soleil qui se joue dans sa noire chevelure et dore la tapisserie rose de sa chambre de jeune fille, c'est une confession. La confession d'une morte.
D'une morte qui fut la jeune fille, elle aussi; jeune fille belle, élégante, adulée autant qu'Albertine. D'une morte qu'Albertine semble faire revivre tant ce sont les mêmes traits, le même air, le même son de voix. On croit revoir celle qui tomba si jeune encore dans la nuit glacée du tombeau;
Celle qui avait nom Raphaëla comtesse de Mérans; la fille unique des nobles et riches seigneurs espagnols, le duc et la duchesse de Salas d'Areva. Cette morte était la mère d'Albertine, et le récit que contient le cahier de maroquin brun fut tracé pour Albertine par la main maternelle, durant les heures d'angoisses de sa longue et cruelle maladie. Albertine avait vécu jusqu'à-là - dix-sept années! - sans se douter que sa mère lui eût laissé ce testament d'amour. C'était le vœu de la comtesse de Mérans."
éditions Librairie Catholique de Perisse Frères, BHourguet-Calas Succeseur, Paris ( sans date, fin XIXe siècle) - huitième édition - #bourgeoise XIXe siècle, #Bibliothèque des Jeunes filles,
Description : livre relié, couverture toilée, tranches dorées, 405 pages. bon état intérieur, à l'exception de la page de titre et des dix dernières pages qui ont beaucoup de rousseurs.
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