Encyclopédie sexualité, Expressions, inventions et techniques, Tome 4, 1974 - Art, érotisme, pornographie, images érotiques

Expressions, inventions et techniques, Yves de Saint-Agnès -Tome 4. Collection Galia - Encyclopédie grand format richement illustrée - Note : il y a cinq tomes de cette encyclopédie de la sexualité, disponibles sur le site : expressions, inventions et techniques ; au fond de l'être, cela ; connaissance de soi ; dictionnaire de la sexualité ; évolution des mœurs. Il y a également deux tomes, dont la forme est similaire, consacrée aux Femmes :  le corps et l'âme ; la condition féminine. Première édition réservée au Club français des Bibliophiles

Les voluptés de la peinture  : depuis des millénaires, l'homme a appris à exprimer par l'image les désirs, les voluptés, et les craintes que sa vie sexuelle lui inspire. Car pour les peintres, la sexualité, complément direct de l'amour, constitue un thème permanent d'inspiration puisé aux sources mêmes de la vie - 

Sensualité de la sculpture  : dès les âges les plus anciens, l'érection de pierres que l'homme pratique à même le sol contient déjà l'inspiration à la sculpture. Reposant sur l'art du toucher, elle apparaît avant tout comme une œuvre de chair. Les mains de l'artiste sentent tout ensemble la glaise et la femme - 

Jardins secrets des lettres : au commencement était le sexe. Dès que l'homme sut rédiger, il décrivit son corps, celui de sa compagne et de leurs ébats. La littérature érotique était née. Longtemps objet de scandale, on en découvre aujourd'hui la valeur. Car la sexualité est devenue un sujet d'études comme les autres - 

Eros aux feux de la rampe  : comme elle fait mouvoir les hommes tout au long de leur existence, la passion érotique, source essentielle de l'inspiration dramatique, anime les personnages de la scène. Quoi d'étonnant si le théâtre apparaît  comme un véritable révélateurs des sociétés où il se développe - 

De falbalas en effeuillages : lors de la Belle Epoque, la scène présente la femme enveloppée de la tête aux pieds. La furtive apparition d'un jupon fait frissonner les mâles. Puis, graduellement, la suggestion cède la place à la précision. Aujourd'hui, le spectacle souligne la sexualité à gros traits de d'encre rouge - 

Le monde du tableau vivant : naguère Paris détenait le monopole du spectacle osé. Tel n'est plus le cas aujourd'hui. Villes et villages étrangers présentent sur scène l'éventail complet du comportement sexuel. Le gai Paris demeure à la traîne. Jadis "lanterne rouge" de l'Europe, il est devenu le "feu rouge" -  

Agressivité, sexualité, publicité : l'érotisme fait vendre, la publicité le sait. En nous environnant de sexualité, elle participe à l'éveil collectif des sens. Un péril demeure : le public s'essouffle à copier des modèles de séduction aux extases prometteuses. Il risque dès lors d'oublier le désir au bord du chemin - 

Visions charnelles à l'écran : dès ses débuts, le film a donné une version érotique de l'univers. Ainsi sa contribution à l'émancipation sexuelle de la société fut et demeure capitale. En présentant acteurs et actrices comme des prototypes humains, l'écran déculpabilise et parfois suscite l'invention amoureuse - 

Scènes roses du cinéma bleu : dans les année d'après-guerre, la puritaine Amérique dardait un oeil noir sur le film pornographique. Nommé outre-Atlantique "cinéma bleu", il se terrait dans la clandestinité. Puis la révolution sexuelle est arrivé. Et à l'écran comme à la ville, on est parvenu à vaincre les tabous - 

Permanence de la fête sexuelle : lorsqu'elle repose sur la tradition païenne, la fête sexuelle a un caractère d'initiation ou aide de la collectivité à passer le cap joyeux ou tragique des saisons. En pays chrétien, elle sert de défoulement. Toute la tension érotique rentrée à longueur d'année trouve alors un exutoire -   

Le solfège de l'érotisme : n'en déplaise aux tenants d'un faux romantisme, l'amour s'apprend ainsi que l'alphabet. Prétendre l'enseigner revient-il à le dépoétiser ? Non, car tout comme le poète s'initia à l'écriture avant de donner cours à son inspiration, les amants doivent passer par l'école du plaisir - 

Créer le langage de l'amour : le retour à la liberté amène un intense verbalisme à propos de la sexualité. Mais comment s'exprimer ? En panne de vocabulaire, nous ne pouvons choisir qu'entre périphrases, mots latins ou désignations obscènes. Reste aux amants la possibilité de créer un langage secret de l'amour -

Imagination érotique populaire : on a voulu définir l'érotisme comme la pornographie du riche et, réciproquement, considérer la pornographie comme un érotisme à la portée du pauvre. Or tous deux illustrent de manière différente un thème universel lié à la mentalité collective des êtres humains dans leur ensemble - 

Les déviations sexuelles : réprouvé de l'érotisme, le dévié glane son plaisir à la sauvette. Or, la déviation connaît une infinité de degrés. Alors pourquoi ne pas faire preuve d'indulgences à l'égard du minoritaire sexuel si son comportement ne nuit pas à l'intégrité physique et morale du prochain ? 

L'autoérotisme acquitté : longtemps, l'autoérotisme fut la cible de la morale. On l'accusa à tort de se trouver à l'origine de diverses tares, le seul mal résultant de sa pratique étant le sentiment de culpabilité. Maintenant, la sexologie l'affirme : inoffensif, l'autoérotisme est un éducateur du plaisir - 

La relation homosexuelle : glorifiée par les uns, condamnée par les autres, l'homosexualité a toujours existé. Notre société commence à admettre que, si l'homosexuel n'est pas un modèle à proposer, il ne mérite pas non plus l'abomination - 

Misère dorée des travestis : en matière de travestisme et de transsexualité, les étiquettes de masculin et de féminin se chevauchent. Mais jamais l'homme ne deviendra femme. Aussi conçoit-on le désarroi d'être tiraillés entre une physiologie et une psychisme situés de part et d'autre de la frontière des sexes - 

Les mirages de la drogue : l'ignorance prête aux drogues le pouvoir de porter le plaisir sexuel à son paroxysme. Or, jamais légende ne s'est trouvé en contradiction aussi flagrante avec la réalité. Mobilisé par les stupéfiants, le drogué manifeste à propos de sa sexualité la plus complète absence d'intérêt - 

Les amours en l'an 2000 : l'amour n'est pas immuable. Lui aussi subit les typhons de l'histoire et doit s'adapter en fonction de l'évolution des mœurs. Depuis quelques décennies, notre société connaît une intense érotisation. Quels adultes deviendront les enfants élevés à l'aube de la révolution sexuelle ? 

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Description : livre relié, couverture cartonnée, 286 pages. format 28 cm x 22,5 cm. bon état.